Quoi de neuf chez KURYO ?

Les salariés français ont peu confiance dans leurs dirigeants

Les faits

BVA a publié début mai les résultats de la 4^ème enquête internationale sur le management, commandé par BPI Group, cabinet de conseil en stratégie de management.

6 800 salariés de 11 pays ont été interrogés sur leur perception du management direct (leur supérieur hiérarchique direct) et des dirigeants de leur entreprise.

 Le constat

Les salariés ne sont que 22 % (moyenne sur 11 pays) à avoir une très bonne opinion de leur supérieur soit une baisse sensible de 10 % par rapport à 2007. Les salariés français ne sont eux que 19 % à faire confiance à leur manager direct.

Les dirigeants d’entreprises ont des scores de confiance encore inférieurs. 18% d’opinion favorable en moyenne et seulement 13 % e France.

 Extension

La confiance des salariés s’érode sensiblement dans les organisations. Il est intéressant de constater que les pays qui, en 2007 affichaient les plus faibles scores de confiance des salariés dans leur management (France, Italie, Espagne) présentent des résultats quasiment identiques en 2011.  Les chutes vertigineuses concernent les Etats Unis, le Royaume Uni et l’Allemagne. La cause de cette déconfiture est à rechercher essentiellement dans les effets de la crise.

 Notre point de vue

 1) Cette enquête contient énormément d’informations qu’il conviendrait d’analyser pour éviter les amalgames d’une synthèse trop courte et globalisante. En effet  les différences constatées entre les 11 pays ont sûrement des causes structurelles communes (la crise, entre autres) mais aussi  des causes culturelles. N’oublions pas que la France est le porte drapeau des pays latins ou règne la méfiance.

2) La crise a bon dos. C’est dommage de brandir la crise comme origine de tous les maux de société. Les salariés ne feraient plus confiance à leur management car, sous la pression de la crise, ces derniers sont devenus obsédés par le résultat au détriment des relations humaines. Un raccourci ? Sûrement !

3) Toutes les entreprises sont-elles logées à la même enseigne ?  L’enquête ne le dit pas évidemment. Nous pressentons (pour tout dire, nous l’observons souvent) que les entreprises qui ont fait l’effort de devenir des marques fortes pour émerger sur leur marché ont largement gagné la confiance de leurs troupes. Mesurer la confiance de le marque, de chaque marque (dehors et dedans) deviendra vite incontournable

La banques en mal de confiance

Les faits

Le 10 mai, le cabinet Deloitte a dévoilé le contenu d’une étude réalisée avec l’institut Harris auprès de 3189 clients de 10 banques de détail françaises, entre décembre 2010 et janvier 2011

Le constat

Il apparait dans cette étude que seuls 43% des personnes interrogées ont confiance dans le système bancaire en général (à comparer avec des chiffres de 57% aux USA et 62% au Royaume-Uni). Pour la confiance vis-à-vis de sa banque principale, le chiffre remonte à 57%. Autre information : la confiance décroit avec l’âge, passant de 56% pour les 15-24 ans à 38% pour les 50 ans et plus.

 Extension

La confiance est basse, mais le niveau de satisfaction est très élevé, à 85%, le secteur bancaire étant d’ailleurs leader du secteur des services en terme de niveau de satisfaction. Toutefois, seulement 15% des personnes interrogées seraient prêts à recommander leur banque à leur amis ou à leur famille. 56% des clients ont à la fois confiance dans leur banque et en sont satisfaits.

 Notre point de vue

1) Une étude passionnante et dont les recommandations sont très pertinentes (clarification de la politique tarifaire, propositions de valeur différenciées, formation des chargés de clientèle,…),

2) Elle révèle la décorrelation entre confiance et satisfaction : la confiance n’est pas une conséquence de la satisfaction. La confiance s’exprime en effet à un autre niveau de la Marque, donc au-delà des composantes tangibles (prestations) que fournit l’établissement bancaire. Dans ce domaine de la confiance, l’intangible a certainement autant de poids que les faits.

3) Si le secteur global ne peut pas faire grand’chose pour redresser son aura, il est évident que chaque banque peut et doit travailler sur cette dimension de son image, en tant que Marque.

4) L’implication et les conséquences financières de la relation consommateur-banque augmentant avec l’âge expliquent certainement la variation à la baisse de la confiance avec l’âge. L’implication est plus forte, le risque plus fort, le doute est plus fort

5) Satisfaction ne veut pas dire recommandation. Là encore, la confiance reste l’enjeu-clé pour devenir un ambassadeur positif. Se satisfaire d’une situation ne conduit pas à s’exposer personnellement sur un sujet, surtout touchant à un sujet aussi sensible que l’argent…

Baisser les prix pour restaurer la confiance ?

Les faits

Mi-avril, Sony a dû faire face à plusieurs attaques contre ses plates-formes de jeux en ligne. Outre SOE, le Playstation Network (PSN), qui compte 77 millions d'utilisateurs, et le service multimédia Qriocity ont aussi été visés. L'attaque a abouti au vol des données personnelles de plusieurs millions de clients de Sony.

 Le constat

Cette cyberattaque a bien entendu écorné l’image de la Marque Sony, en soulignant l’insuffisante préoccupation de la Marque pour la protection de ses clients.

 Extension

Colin Sebastian, analyste spécialisé en jeu vidéo pour le compte du cabinet Lazard Capital Markets, le fabricant japonais devrait réfléchir à baisser le prix de sa PlayStation 3 pour encourager le retour de la confiance des consommateurs. "Je pense qu'une baisse de prix de la PS3 serait idéale pour Sony actuellement. Cela permettrait à la console d'attirer de nouveaux joueurs une fois le PSN remis en marche et de gagner en compétitivité alors que Nintendo s'apprête à présenter sa nouvelle console" déclare-t-il (PlayStation Network Fiasco: PS3 Price Cut Could Be 'Nice Olive Branch' in « industrygamers »- 3 mai 2011)

 Notre point de vue

Baisser les prix pour restaurer la confiance, est-ce vraiment possible ?

A notre avis, pas du tout.

Pour 3 raisons :

1)    Baisser subitement ses prix peut conduire le consommateur à soupçonner que les prix pratiqués étaient finalement bien trop élevés alors qu’il estimait payer le juste prix en faisant justement pleinement confiance à la Marque.

2)    Attirer de nouveaux consommateurs ne consolera pas les anciens.

3)    Les nouveaux consommateurs, bien que non-clients, sont déjà touchés par le problème de perte de confiance, celle-ci se propageant par des canaux qui dépassent largement la seule relation marchande.

Il va falloir trouver une autre voie… et particulier apporter des preuves nouvelles sur la sécurité des données stockées. Des engagements et des actions, voilà ce qu’attendent les consommateurs dans cette situation.

Vous êtes plutôt rastas ou gothiques ?

Les nouvelles pub TV  Leroy Merlin réalisées par Kuryo mettent en scène une dame qui, elle, ne préfère pas choisir parmi les amis de ses enfants...

 

 

 

Kuryo remporte la compétition organisée par le Comité Régional du Tourisme d'Ile de France

"Aider des touristes, qui ont déjà l’intention de venir à Paris Ile de France, à préparer leur séjour en les informant sur ce qu’il est possible de faire durant cette période.. ". Voici le brief... Nous travaillons donc à la conception et à la production des supports de communication on- et off line en 4 langues... A voir prochainement